Zinée
Née à Toulouse de parents qui encouragent très tôt ses aspirations artistiques, Zinée passe par une école de cinéma avant d’arriver à la musique et au rap. Eduquée au genre par un père qui lui promet que le rap est la musique du futur, elle grandit en écoutant la Fonky Family, Oxmo Puccino ou Fabe. Rapidement, elle découvre Orelsan ou encore Disiz LaPeste.
Si Zinée baigne depuis toujours dans la musique, c’est en faisant écouter quelques maquettes enregistrées sur son téléphone à la personne qui deviendra son manager que la machine se met en route. Il lui présente Sheldon du collectif 75e Session et la magie opère. De cette rencontre artistique naissent très vite des capsules, quelques singles et un premier EP, Futée, qui ouvre alors une fenêtre sur son univers contrasté : une longue nuit percée de lumières et d’étoiles. On y découvre sa voix si particulière et immédiatement reconnaissable, qu’elle se fasse douce ou se pose durement, qu’elle chante ou qu’elle rappe. Zinée brille.
Très vite arrive Cobalt, son deuxième opus. S’il s’inscrit dans la droite ligne de ses premiers morceaux, Zinée s’y fait plus personnelle, partageant ses tiraillements, ses joies, ses blessures. Elle y livre sans détours sa vision du monde, crue et détachée, jamais cruelle. Drôle, triste, mélancolique ou plein d’espoir, Cobalt est un bouillon d’émotions pures et reflète la personnalité complexe de l’artiste. Directe mais insaisissable, elle évolue entre différents genres pour nous propulser dans une autre galaxie. Cobalt prend au cœur et aux tripes et augure sans aucun doute d’une trajectoire stellaire pour Zinée.